• (...à la demande générale, et face à votre indignation d'hier, je publie ici le dessin que j'aurais dû publier hier après-midi, si j'avais pas eu la flemme et surtout si je n'avais pas eu des exams toute la journée. Désolé pour la qualité mais je ne suis pas expert dans ce type de dessin en couleurs...et le scanner de la fac est en panne^^. Voilà...)

    Gatrasz.


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  • Voilà, et puis ma tête qui ne se sépare plus de ce "Speedway to Nazareth"...

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  • Tu courais sur ton erre, fine et élancée goélette blanche
    Et moi, je n'étais pas indiqué sur les cartes
    Tu dérivais sans repères, où c'est écrit : "inexploré"
    Curieuse de voir ce qui allait t'arriver
    Et le hasard t'as jeté sur moi, lancée comme sur un écueil
    Tu t'es fracassée dans mes bras
    Mon corail éventrait ta coque blanche...
    Tu as laissé couler sur moi ta cargaison de mercure
    Comme une vengeance instantanée
    Je me suis pris dans tes filets
    Autour de nous les poissons fuyaient
    Cette affolante déclaration.
    Me voilà devenu l'autel de tes entrailles
    Tous deux unis dans un même sacrifice païen
    Ton ventre blanc collé au mien
    Esturgeon qui en harponne un autre
    Te voilà devenue oscillante épave
    Affalée à jamais sur mes pointes brisées
    Et tes haubans plantés dans mon coeur...
    Je te protège des grandes marées
    Mais les embruns que tu essuies finissent toujours sur mon dos
    Je te tiens à bout de bras dans mes doigts de pierre
    Fichés toujours plus profond en toi
    Je garde tes débris arrachés sur moi
    Collier de fleurs d'une vahiné
    Jamais je ne saurai t'oublier...

    Gatrasz.


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  • (Image qui n'a rien à voir avec le texte, à priori ; si ce n'est que je l'ai dessinée
    dans le train, juste avant...)
     

    Je te serre contre moi
    Comme un Soleil contre mon corps de glace
    Peut-être peur que tu t'effaces...
    Ta peau brûle mes douleurs épidermiques
    Tu les submerges
    Et je vois sans rien dire ton manège
    Mes mains sont le réceptacle
    De ta petite âme fragile, comme une perle
    Je ne la laisserai pas échapper
    Si elle a faim, tu pourras même me manger
    Un peu
    Cannibalisme par consentement mutuel...
    Reste ton corps, avide et sauvage,
    Déshumanisé
    Libéré de ton âme qui joue avec les astres
    Avec la mienne comme pare-choc
    Tu me laisses des bosses et des bleus,
    Au dedans comme au dehors
    Qui demain se souviendront de toi, de moi
    Ton corps renouvelle mon âme
    Et ton âme, mon assurance
    Annulons-nous l'un l'autre pour exister enfin
    Délicieuse onde de choc qui me brise
    Tu fais de moi un Phénix, chaque matin
    Disloqué, démembré par toi
    Reste une petite parcelle pour prendre soin de toi...

    Gatrasz.
     

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  •  
    Tu m'ignores
    Et tu n'as confiance qu'en tes doigts
    Tu me nommes
    Muse, tu me nommes Inspiration
    En me refusant mon vrai nom, tu te refuses à moi
    Mais je suis toujours là
    Dans le moindre de tes frissons
    Dans tes bouffées de création

    Without Me, You're Nothing...

    Gatrasz.
     

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