• Arf, en ce moment ça ne rate pas, rêves à la con tous les quatre matins ; j'ai eu de meilleures périodes, mais les entités glauques dans des chenaux inondés, des enquêtes à la DaVinci Code (pardon, j'vois pas d'autre exemple, désolé...) sur des super-héros qui se montent le bourrichon, des Arlequins psychopathes avec des héros de BD et des épisodes bien crédibles de guérilla urbaine au lance-flamme et au pistolet-laser, ça va. Je crois que j'ai pas à me plaindre. Et tout naturel, en plus.

    Gatrasz.



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  • Vision hallucinée sur le campus...

    . Les sciences nous ont appris qu'au tout début, lorsque rien n'existait de cette biosphère qui entoure notre Terre d'une couche vivante, grouillante et diversifiée à l'extrême, régnaient sur les rochers touts neufs des flaques indistinctement composées dont tout allait naître un jour. De cette "soupe primitive" (sic) surgirent les acides aminés, bases de l'ADN, de la vie et de sa transmission ensuite. Quels en étaient les ingrédients ? Je ne le sais pas vraiment, il faudrait se renseigner ; mais peu importe, vous ne pourrez reproduire la naissance de la vie originelle dans votre cocotte-minute, pas de la même façon du moins...

    . Cependant, qu'arriverait-il si ce miracle venait à se reproduire ici, dans ce réceptacle improbable préparé par le hasard et les vices de ces fumeurs inconscients ? Je vous le demande. Pour ma part, j'entrevois une solution complexe, ou les hélices et les chaînes d'un nouvel ADN se recouperaient en une architecture étrange et calculée ; dans ce milieu, hostile à toute vie antérieure par sa composition (voire celle d'une cigarette...) circuleraient les signaux bio-électriques d'une autre collection d'entités actives. Nageant dans ce bouillon sombre, je les voix lumineux, se croiser d'un récepteur chimique à l'autre sans jamais se tromper. Et communiquant ainsi entre elles, les différentes parties de cet ordre nouveau des particules concevraient un monde neuf qu'on ferait un jour éclater à la face du bitume, parce que l'Humain n'a aucun respect. Qui sait ce qui arriverait après... Mon dieu oui, qui sait ?


    Gatrasz.


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  • 1. Gipsy


    . Le voyage de Lili Pixy n'a ni début ni fin ; il existe, elle existe, et c'est tout ce qui compte. Son but ? Elle n'en a pas ; ou bien il est multiple. Voir, rencontrer, échanger et tâcher de comprendre ce qu'elle met à sa portée, voilà ce qui fait son ambition. Elle vole donc, plane à la surface du Monde et prend Terre là où son regard se pose...

    Lili survolait le désert dans son Gipsy Moth; elle n'imaginait rien de mieux pour voler que ce papillon gitan au moteur bourdonnant dans l'azur. Sous ses ailes, les dunes défilaient, et le reg caillouteux remplaçait les vastes plaines aux rares touffes d'herbe d'où elle avait pris son envol. Elle chantait, son écharpe flottant au vent derrière elle, insouciante et curieuse. La panne intervint au meilleur moment, juste avant l'arrivée de l'ennui ; le moteur toussa un peu, puis s'arrêta. "Ah, soupira Lil', il était temps...", car elle aimait les contretemps. Et elle s'orienta, se dirigea, pointa vers le seul coin qui lui parut tout à coup sortir de l'uniformité...

    Comment elle se posa, là n'est pas la question... Elle fut bientôt devant une oasis, verdoyante et porteuse en son sein d'un couvert sombre, chaud et mystérieux. Résolument, elle y entra. Lili Pixy erra longtemps là-dedans ; lorsque le soir fut venu, elle aperçut autour d'un feu de camp, une foule de jeunes gens qui dansaient et jouaient de la guitare. Elle n'éprouva pas le besoin de se joindre à eux ; mais elle resta longtemps à les regarder. Puis elle rejoignit le couvert des arbres, et contempla rêveusement les fleurs envoûtantes qui s'emmêlaient en un étrange réseau, et lui rappelaient Baudelaire sans qu'elle sache pourquoi. Ensuite, elle se coucha en rond dans l'entrelacs de racines des grands arbres verts, et s'endormit avec le sourire...

    Gatrasz.
    (P.S. : pour bien comprendre, faudrait écouter les Pixies en boucle, "Here Comes Your Man" de préférence ici, mais faudrait uploader, et je peux pas [:(] )


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  • Ouais, qu'est-ce qu'on s'amuse le vendredi matin, pendant les 2h30 de magmatisme... En plus, avec les cours distribués en polycop' au début. Zzzz...

    Gatrasz.


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  • . Tu veux que je t'embrasse; mais moi, avant, je veux comprendre. J'en sais assez, dis-tu, mais cela ne me suffit pas : je veux savoir pourquoi la nuit succède au jour, pourquoi la vie ne dure pas toujours. Puis, lorsque j'en ai assez, je te raconte des histoires ; nous avons tout le temps, et dehors il fait noir...

    . Je me laisse ainsi emporter, au fil du temps, par la musique de mes paroles et le torrent de mon imagination ; tu es toujours là, près de moi, et je m'enhardis : je donne vie à mes idées, je les dessine, je les écris. Je m'imagine que tu souris...

    . Enfin, je lève les yeux ; j'ai le regard fatigué, mais fier de tout ce que j'ai fait pour toi. Et tu n'es plus là ; je t'aperçois au loin, dans d'autres bras ; pourquoi m'as-tu trahi ? Qu'y a-t-il donc dans ces autres pays, que je n'aie inventé pour toi ?

    . La Terre est ronde cependant ; et tu me reviendras. Et tu verras, ô Nuit, que je t'aurai compris. Je ne commettrai plus l'erreur de vouloir conquérir, à force d'éloquence, ton coeur; car il est fait pour m'accueillir...

    Gatrasz.



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