• "When i walk on the city pavement
    It's like a trigger going off in my mind"
    THE SUBWAYS, "City Pavement"


    Pour ceux qui ne l'auraient pas encore remarqué, j'ai envie de souligner aujourd'hui mon côté "Globe-trotter"...

    Je marche, je marche ; j'aime le train aussi, (même lorsque le TGV a 2 heures de retard^^) les gares sont mon univers. Un petit côté squatteur, aussi ; mais squatteur gentil, je ne fais pas de bruit, on en oublierait presque que je suis là...

    Mon prochain départ : le 21 Décembre, pour un squatt à Paris jusqu'au 25 (et pourquoi pas plus, si affinités avec de gentils hébergeurs^^)... Comme mon agenda est encore tout vide, n'attendez pas pour vous signaler, si vous voulez qu'on aille boire quelque chose ensemble :)

    Et si vous croisez dans Paris (ou ailleurs^^) ces vacances un vagabond aux vêtements usés, portant en bandoulière, d'un côté une vieille sacoche, et de l'autre un carton à dessin(s), n'hésitez-pas à l'emmener boire un café, c'est peut-être moi :) Et pis, si v'zavez un peu de place chez vous... (et si vous êtes ailleurs, dans une aut' ville, pas de complexe, essayez quand-même !)

    Je vous aime...

    Gatrasz.


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  • Je ne sais pas
    Où mes pas peuvent me mener ; cette ville
    Est trop petite pour moi...
    Je voudrais
    Des rues et des ruelles qui se croisent
    Dans un éclairage défaillant, sous une bruine persistante
    Me perdre
    Marcher au milieu de la route...
    J'ai besoin de solitude
    Pour oublier les remarques omniprésentes, les murmures
    Assourdissants
    Je suis bien sous la pluie, tout me semble beau ainsi
    Même moi...
    Je rêve d'amour
    Dans une laverie automatique
    Seuls, tous les deux
    Sur le carrelage douteux et froid du sol et des murs
    Oublier dans tes yeux qui je suis, ou qui je ne suis pas
    Lentement, nous déchirer
    Sentir tes dents, une à une, et laisser mes marques
    Sur ta peau blanche de petite grenouille malade d'exister...
    N'être rien pour les autres
    Tout pour toi, pour moi
    Exister seulement pour aimer
    Souffrir pour exister
    Par ma douleur, je t'aime
    Sans tes ongles, je ne suis rien...
    Ma peau étouffe de ne rien sentir, qu'on ne la touche pas
    C'est en dessous que ça se passe
    Juste en dessous
    Sous la peau, affleurent les nerfs
    C'est pour ça que je n'ai pas mal
    C'est cette force que j'ai en moi qui me ronge
    Parce que je refuse de la laisser sortir
    Elle se venge de mes peurs...
    L'influx nerveux va dans le mauvais sens
    Le cerveau dit "je souffre", et les nerfs simulent
    Et c'est mon corps entier qui ne comprend plus,
    Qui me rend fou
    A présent, mes veines ont cessé de gicler
    Sur toi
    La fatigue est tombée sur moi
    Comme un plafond qui s'écroule...
    Overdose électrique
    Les joints du carrelage ont rougi
    Et je n'ai plus froid...
    Tant pis.
    On recommencera demain.

    Gatrasz.



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  • C'est l'histoire de la fille
    Qui claquait la tête des garçons
    L'histoire d'une fille
    Qui délirait à fond...

    Elle réclamait des bises
    Dans la rue, dans les foires et dans les cinémas
    Et crac ! Un instant qui défrise
    Elle vous mettait un grand coup, là...

    C'est l'histoire de la fille
    Qui croquait la tête des garçons
    L'histoire d'une fille
    Qui crachait des glaçons...

    Un p'tit gars plein d'malice
    Lui prit les mains d'un coup et l'embrassa ;
    En l'regardant d'un air complice
    A coups d'genou elle l'éborgna...

    C'est l'histoire de la fille
    Qui craquait la tête des garçons
    L'histoire d'une fille
    Qui vous grillait les plombs...

    Si vous la voyez v'nir
    Surtout, comme un boxeur, protégez-vous les dents
    Et si elle se fend d'un sourire,
    Un p'tit conseil... Mordez avant !

    LaaaaaLaLaLaLaaaa...


    Gatrasz.



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  • En créant ce blog(g), je croyais obéïr à une impulsion nouvelle, originale ; mais je me rends compte en fait qu'il n'en est rien. Plus jeune, dans mes années collège-lycée (aaaah, l'époque où j'avais encore des cours de français...), je ne tenais aucun journal, intime ou non ; pas besoin, pas envie non plus. Pas le temps aussi, parce que ne rien faire, ça prend énormément de temps. Le soir, c'était une heure de marche pour rentrer à la maison, un peu de repos neuronal devant la télé jusqu'à 19H, et puis dessin et autres bricolages jusqu'à 1H du mat'... Mais m'asseoir à ma table, dans ma chambre, pour écrire, jamais. JA-MAIS. Je m'autorisais juste à y dessiner.

    Et puis hier, j'ai retrouvé ce que j'appelais mon "journal de cours"; je vous explique. J'étais en Terminale, et je m'ennuyais comme un rat mort ; seul comme un cactus au milieu d'un champ de coton, inexistant socialement et introverti. Considéré par mes profs comme un bon élément un peu paresseux, je pouvais me permettre quelques facéties, comme par exemple m'ennuyer ouvertement. Et ça ne ratait jamais ; alors un jour pendant un cours de physique, j'ai créé ce cahier...

    J'y consignais tout ce qui me passait par la tête au cours des longues heures vides des journées de cours ; des choses expressément liées à ces que mes profs racontaient ; plus exactement, tout ce qu'ils m'évoquaient. Un genre de collections de digressions toutes personnelles, très amusant à relire après tout ce temps. On y retrouve "Old Ceps Dennis", prof de physique-chimie maniaque, "Bono-Boussolle", prof de bio fantastique et "PsychoPonte", mon abominable prof de philo (inutile de vous dire que ses cours à la philosophie très discutable [mais pas par nous^^] fournissaient l'essentiel du matériau de ce journal-refuge)...

    Il y avait aussi Lili. Elle hantait mes pages, ayant le double avantage de ne pas exister, et d'avoir des yeux bleus comme le ciel d'un froid matin d'hiver ; vous savez ? Ces matins calmes de Janvier où règne un petit froid sec, piquant...

    Nostalgie...

    Gatrasz.



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  • Juste un pont
    Une passerelle entre nos deux mondes
    Un lien fragile pour deux cultures complémentaires...

    Un passage,
    Une solution qui s'impose d'elle-même
    Un moyen de franchir le fossé pour enfin se rejoindre...

    Ne plus avoir les pieds dans l'eau...

    Gatrasz.



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