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Gatrasz dans
Carnets de Roots... le
11 Décembre 2006 à 10:06
"When i walk on the city pavement
It's like a trigger going off in my mind"
THE SUBWAYS, "City Pavement"Pour ceux qui ne l'auraient pas encore remarqué, j'ai envie de souligner aujourd'hui mon côté "Globe-trotter"...
Je marche, je marche ; j'aime le train aussi, (même lorsque le TGV a 2 heures de retard^^) les gares sont mon univers. Un petit côté squatteur, aussi ; mais squatteur gentil, je ne fais pas de bruit, on en oublierait presque que je suis là...
Mon prochain départ : le 21 Décembre, pour un squatt à Paris jusqu'au 25 (et pourquoi pas plus, si affinités avec de gentils hébergeurs^^)... Comme mon agenda est encore tout vide, n'attendez pas pour vous signaler, si vous voulez qu'on aille boire quelque chose ensemble :)
Et si vous croisez dans Paris (ou ailleurs^^) ces vacances un vagabond aux vêtements usés, portant en bandoulière, d'un côté une vieille sacoche, et de l'autre un carton à dessin(s), n'hésitez-pas à l'emmener boire un café, c'est peut-être moi :) Et pis, si v'zavez un peu de place chez vous... (et si vous êtes ailleurs, dans une aut' ville, pas de complexe, essayez quand-même !)
Je vous aime...
Gatrasz.
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Gatrasz dans
Trash and Chemical Kisses... le
8 Décembre 2006 à 10:04
Je ne sais pas
Où mes pas peuvent me mener ; cette ville
Est trop petite pour moi...
Je voudrais
Des rues et des ruelles qui se croisent
Dans un éclairage défaillant, sous une bruine persistante
Me perdre
Marcher au milieu de la route...
J'ai besoin de solitude
Pour oublier les remarques omniprésentes, les murmures
Assourdissants
Je suis bien sous la pluie, tout me semble beau ainsi
Même moi...
Je rêve d'amour
Dans une laverie automatique
Seuls, tous les deux
Sur le carrelage douteux et froid du sol et des murs
Oublier dans tes yeux qui je suis, ou qui je ne suis pas
Lentement, nous déchirer
Sentir tes dents, une à une, et laisser mes marques
Sur ta peau blanche de petite grenouille malade d'exister...
N'être rien pour les autres
Tout pour toi, pour moi
Exister seulement pour aimer
Souffrir pour exister
Par ma douleur, je t'aime
Sans tes ongles, je ne suis rien...
Ma peau étouffe de ne rien sentir, qu'on ne la touche pas
C'est en dessous que ça se passe
Juste en dessous
Sous la peau, affleurent les nerfs
C'est pour ça que je n'ai pas mal
C'est cette force que j'ai en moi qui me ronge
Parce que je refuse de la laisser sortir
Elle se venge de mes peurs...
L'influx nerveux va dans le mauvais sens
Le cerveau dit "je souffre", et les nerfs simulent
Et c'est mon corps entier qui ne comprend plus,
Qui me rend fou
A présent, mes veines ont cessé de gicler
Sur toi
La fatigue est tombée sur moi
Comme un plafond qui s'écroule...
Overdose électrique
Les joints du carrelage ont rougi
Et je n'ai plus froid...
Tant pis.
On recommencera demain.
Gatrasz.
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Gatrasz dans
La Camisole... le
7 Décembre 2006 à 09:38
C'est l'histoire de la fille
Qui claquait la tête des garçons
L'histoire d'une fille
Qui délirait à fond...
Elle réclamait des bises
Dans la rue, dans les foires et dans les cinémas
Et crac ! Un instant qui défrise
Elle vous mettait un grand coup, là...
C'est l'histoire de la fille
Qui croquait la tête des garçons
L'histoire d'une fille
Qui crachait des glaçons...
Un p'tit gars plein d'malice
Lui prit les mains d'un coup et l'embrassa ;
En l'regardant d'un air complice
A coups d'genou elle l'éborgna...
C'est l'histoire de la fille
Qui craquait la tête des garçons
L'histoire d'une fille
Qui vous grillait les plombs...
Si vous la voyez v'nir
Surtout, comme un boxeur, protégez-vous les dents
Et si elle se fend d'un sourire,
Un p'tit conseil... Mordez avant !
LaaaaaLaLaLaLaaaa...
Gatrasz.
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Gatrasz dans
Psychedelic Breakfast... le
6 Décembre 2006 à 09:46
En créant ce blog(g), je croyais obéïr à une impulsion nouvelle, originale ; mais je me rends compte en fait qu'il n'en est rien. Plus jeune, dans mes années collège-lycée (aaaah, l'époque où j'avais encore des cours de français...), je ne tenais aucun journal, intime ou non ; pas besoin, pas envie non plus. Pas le temps aussi, parce que ne rien faire, ça prend énormément de temps. Le soir, c'était une heure de marche pour rentrer à la maison, un peu de repos neuronal devant la télé jusqu'à 19H, et puis dessin et autres bricolages jusqu'à 1H du mat'... Mais m'asseoir à ma table, dans ma chambre, pour écrire, jamais. JA-MAIS. Je m'autorisais juste à y dessiner.
Et puis hier, j'ai retrouvé ce que j'appelais mon "journal de cours"; je vous explique. J'étais en Terminale, et je m'ennuyais comme un rat mort ; seul comme un cactus au milieu d'un champ de coton, inexistant socialement et introverti. Considéré par mes profs comme un bon élément un peu paresseux, je pouvais me permettre quelques facéties, comme par exemple m'ennuyer ouvertement. Et ça ne ratait jamais ; alors un jour pendant un cours de physique, j'ai créé ce cahier...
J'y consignais tout ce qui me passait par la tête au cours des longues heures vides des journées de cours ; des choses expressément liées à ces que mes profs racontaient ; plus exactement, tout ce qu'ils m'évoquaient. Un genre de collections de digressions toutes personnelles, très amusant à relire après tout ce temps. On y retrouve "Old Ceps Dennis", prof de physique-chimie maniaque, "Bono-Boussolle", prof de bio fantastique et "PsychoPonte", mon abominable prof de philo (inutile de vous dire que ses cours à la philosophie très discutable [mais pas par nous^^] fournissaient l'essentiel du matériau de ce journal-refuge)...
Il y avait aussi Lili. Elle hantait mes pages, ayant le double avantage de ne pas exister, et d'avoir des yeux bleus comme le ciel d'un froid matin d'hiver ; vous savez ? Ces matins calmes de Janvier où règne un petit froid sec, piquant...
Nostalgie...
Gatrasz.
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Gatrasz dans
Vogadoria... le
5 Décembre 2006 à 09:44
Juste un pont
Une passerelle entre nos deux mondes
Un lien fragile pour deux cultures complémentaires...
Un passage,
Une solution qui s'impose d'elle-même
Un moyen de franchir le fossé pour enfin se rejoindre...
Ne plus avoir les pieds dans l'eau...
Gatrasz.
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