L’autre jour dans le métro - lieu propice, s’il en est, à la propagation des complots de masse et à l’élaboration de théories conspirationnistes - m’est venue une idée. Ou plutôt, c’est comme si je l’avais toujours eue quelque part, en orbite, attendant le moment d’entrer en collision efficace avec mon cerveau pour provoquer le choc nécessaire à son explosion. On appelle ça : une révélation.
Vous avez toujours cru, comme moi, que cette petite icône, généralement en bas de votre écran et désignée « corbeille
», représentait une sorte de poubelle virtuelle ; un lieu où vos documents attendaient patiemment d’être supprimés, c’est-à-dire virtuellement brûlés par un incinérateur imaginaire. Sans doute, tout comme moi, vous êtes vous amusés à nommer un fichier « votre patron
» puis à le supprimer de manière à obtenir le message « Voulez-vous vraiment supprimer ‘votre patron’ ?
» et pouvoir cliquer sur ‘oui
’...
Non ? Ah, bon... Enfin, bref, l’idée qui m’est venue l’autre matin, c’est qu’on nous bourre le mou avec toutes ces histoires de poubelle virtuelle. Ça n’existe pas. La vérité, c’est que les gens d’internet, ces infâmes espions manipulateurs
, savent tout ce que vous faîtes en temps réel, grâce au réseau ! Mieux, ils impriment carrément des copies de tout les documents que vous enregistrez sur vos disques durs ! Comment ? Grâce à la « corbeille
». Tout simplement. Vos dossiers ne partent pas vers l’incinérateur virtuel ; non, en vérité ils sont envoyés directement là-bas, où ils ne sont détruits, physiquement cette fois, qu’après impression et lecture. Et c’est vous-mêmes qui faîtes tout le travail, en cliquant bêtement sur ‘vider la corbeille
’...et hop, comme une lettre à la Poste (enfin, presque) !
Alors moi, je dis : STOP
! Soyez économes, ne jetez plus rien à la corbeille, ça leur fait trop plaisir de tout savoir. Et puis, mince, rendez-vous compte : tous ces papiers détruits après lecture, il faut bien en faire quelque chose ! S’ils les brûlaient, on ne respirerait plus depuis bien longtemps, c’est sûr ; s’ils les recyclaient, on n’aurait plus besoin de s’attaquer aux forêts de l’Amazonie. Alors, c’est qu’ils les jettent. Mais où ? Je vous le demande : piratez un satellite de la NASA (celui-ci par exemple), volez des images et, si elle apportent le moindre élément de réponse, envoyez-les moi ici : ADRESSE MAIL SECRèTE !!!
Gatrasz.
"Là-bas", comme tu dis, ben je sais où c'est ! C'est à Corbeille-Essonnes q:)