• Au son des éperons...


    Dans la fraîcheur du matin
    Nous avançons, le poil hérissé
    Fiers et poussiéreux
    Conscients de notre éveil
    Et de rien d'autre encore
    Le paysage nous admire
    Et les nappes de brouillard
    Couvrant le passage d'armées inconnues
    S'ouvrent devant nous
    Et nous recouvrent de leurs bras éthérés
    Ressentons-nous tout l'honneur qu'elles nous font ?
    Pas sûr...
    Jeunes crétins de bûcherons
    C'est le vent frais qui nous fait frissonner
    Et nous ne réfléchissons pas plus loin
    Qu'au réveil...


    G.

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