-
You're My Liquid Princess...
Tu sais ce que ça fait, maintenant
De rencontrer le mur de tes limites.
Il a fallu que je décolle des briques et du carrelage
Tes petits morceaux...
Il en manque, je le reconnais ;
Mais c'est ta faute.
Pour plaire, tu as voulu te transformer,
Toucher aux racines de ta personnalité
Pour mieux couler dans le moule, tu t'es liquéfiée
Tes maigres vêtements ne pouvaient plus te retenir...
A présent, tu as suffisemment pleuré
T'apitoyer ne servirait plus à rien
Qu'à remplacer la douleur.
Tu peux cesser de fixer ta poitrine en miettes
Ton ventre torturé et tes jambes en ressorts de matelas
Les deux seuls globes qui te restent,
Cernés de noir sous tes paupières,
Tourne-les donc vers moi...
Regarde ces mains que je tends vers toi...
Si tu veux, moi je t'aiderai
Encore
Et si tu veux bien me faire un peu confiance
Sur ces carreaux tachés de sang
Je passerai la serpillière...
Gatrasz.
...et la musique que vous n'entendez pas, c'est Dionysos, "She is the Liquid Princess"...
-
Commentaires
Oui, chapeau
comme dit Nikoo, c'est une très jolie et très sensible invitation à se raccrocher à toi (?)... c'est brau... c'est rare... bisesFlo...
...merci de si bien comprendre ce que j'ai codé là-dedans, Bises encore... (on n'en fait jamais trop !)olàlàlàlàlà!
quel poète tu fais gattino mio! sinon, ton décor de fond me fait pensais à une radiographie du cerveau.... ce n'est pas inapproprié pour ton blog, non?Mince...
Mon comm n'est pas passé ce matin... J'y chantais le refrain du petit bijou de Dyonisos. Vraiment superbe texte, Gatrasz !Mais si French'
...il est passé...juste quand je remaniais mes posts ! Alors il est là, tout seul dans la liste de comm' avec ma réponse où je le garde en souvenir, collector !!!un petit coucou..
en passant.Très beau texte, c'est vrai que s'apitoyer sur son sort ne sert à rien, mais quelque fois....
Ajouter un commentaire
et ben, chapeau...biz