(merci à Frenchmat qui m'a donné l'idée de ce texte :)
Un matin, comme aurait dit Jimi Hendrix en son temps, me réveillant je me suis trouvé...affamé. Pas une petite dalle de rien du tout, non ; une vraie faim de loup (au moins !!) Après une toilette de chat, c'est à dire une bonne demi-heure à me frotter les yeux et me lécher les poils (bin oui, quoi ; vous faîtes comment, vous ?), je trottai allègrement vers la cuisine pour y prendre mon petit déjeûner. Et là... Pas de bol. Oui, vous avez bien lu : mon sacro-saint bol de lait manquait ! J'arrive à ouvrir la porte du frigo, sans me faire mal pour une fois ; et là, horreur ! C'était la fin des haricots pour la bouteille de lait... Sérieusement, comme je commençais à avoir les crocs, j'allai gratter à la porte de ma Maîtresse (logique ; vous me suivez ?). Pas de réponse ; il allait falloir employer les grands moyens. Avec une souplesse féline je me glissai dans la chambre, sans un bruit : puis je bondis sur le lit (d'habitude ça marche toujours).
Une plainte ensommeillée se fit entendre sous la couette ; pas de "Viens-là, mon gros..." ou de "Bonjour, mon mignon...". Alors je me souvins, la colère me hérissant tout à coup les moustaches : cette nuit, mon ange, ma petite déesse à mouaaah m'avait remplacé par...un Homme !! Je vous laisse deviner comme j'étais déprimé en quittant la pièce, la queue entre les jambes. Ni lait, ni câlins, ni caresses : bref, une vraie vie de chien, quoi (le comble pour un matou). Je le sentais, j'allais être d'une humeur de dogue toute la journée......
Gatrasz.
Viens ronronner par ici... moi j'adore les minous tout doux ;-) Bisous