(Image qui n'a rien à voir avec le texte, à priori ; si ce n'est que je l'ai dessinée
dans le train, juste avant...)
Je te serre contre moi
Comme un Soleil contre mon corps de glace
Peut-être peur que tu t'effaces...
Ta peau brûle mes douleurs épidermiques
Tu les submerges
Et je vois sans rien dire ton manège
Mes mains sont le réceptacle
De ta petite âme fragile, comme une perle
Je ne la laisserai pas échapper
Si elle a faim, tu pourras même me manger
Un peu
Cannibalisme par consentement mutuel...
Reste ton corps, avide et sauvage,
Déshumanisé
Libéré de ton âme qui joue avec les astres
Avec la mienne comme pare-choc
Tu me laisses des bosses et des bleus,
Au dedans comme au dehors
Qui demain se souviendront de toi, de moi
Ton corps renouvelle mon âme
Et ton âme, mon assurance
Annulons-nous l'un l'autre pour exister enfin
Délicieuse onde de choc qui me brise
Tu fais de moi un Phénix, chaque matin
Disloqué, démembré par toi
Reste une petite parcelle pour prendre soin de toi...
Gatrasz.
à la lecture, j'en reste muette, tant c'est beau! j'espère qu'elle lira, appréciera... baisers pour toi tout doux