• L'Horreur Est [Cachée] Quelque Part...



    Bon, voilà que...je ne sais pas quoi faire. C'est pas que je sois trop souvent ici, et que je doive me limiter. Non. C'est pas que la censure m'écrase non plus, on ne m'a jamais ennuyé avec ça. Faut dire, je fais gaffe, je suis même assez parano : vous avez échappé à un tas de trucs abominables, sous prétexte que je ne voulais pas qu'on me retire le bénéfice de cette page somme toute assez tranquille. Je suis bien, là, à faire mes petits dessins, mes gribouillis à tendance verbiage sans signification bien marquée. En fait, quand ça a trop de sens...c'est là que je me dis NON Je me sens bête après coup, frustré, amputé ; mais chez moi l'autocastration commence à devenir une habitude. Je tranche et je coupe, je ne veux pas être vu, cerné, disséqué de travers et interprété sur les prélèvements immondes des déchets de mes productions ratées. Je ne sais pas. Il va bien falloir que je balance, un jour, ça ne peut plus durer. Informe, protéiforme, sinueux, inconsistant, fumeux comme un poulpe imaginaire qui rêve de son pouvoir fondu et maladif. Une excroissance egotique et spectrale qui me fait peur par son insignifiance bornée et cruelle... Je pourrais y donner un sens, hein, quitte à ce que ce soit le dernier avant l'expulsion ?

    J'ai eu une idée, ce matin ; c'est la troisième idée de post qui germe et s'éteint comme une chandelle mouillée depuis la dernière fois. Qu'est-ce qu'il y a comme pertes... C'est mieux, je crois. Sinon vous crouleriez sous les insanités (petite pause : je me fais à part un minuscule fichier texte où j'écris consciencieusement ces fantômes d'idées, de peur d'oublier que je ne les ai pas achevés) ; enfin, maintenant, je vous envoie dans le fond des yeux ce qui reste : ce matin, je regardais une bande-annonce, ça s'appelait : BUNKER (et pas LE BUNKER mais l'idée vient de là). Et j'ai eu une idée, un film d'horreur, un thriller, enfin un truc inclassable, innommable comme j'aime, une histoire d'amour - pardon, un plan cul - dans un tunnel plein de fantômes aigris, une tranche d'horreur dont les personnages ressortent vidés de la même manière qu'un gant qu'on retourne. Toujurs vivants, toujours là, mais dépossédés d'une chose qu'ils auraient tellement voulu garder, pleins d'un vide qu'ils voudraient effacer pour jamais. Pourquoi ça me tombe toujours dessus, ces trucs là, je me le demande. Je devrais être heureux, à vrai dire je le suis, même ; alors quoi ? A l'extérieur ça ne se voit pas, ça ne s'est jamais vu. Personne ne sait à quoi je ressemble quand je suis content, merde alors, comment faire ?


    Gatrasz.


  • Commentaires

    1
    Vendredi 3 Septembre 2010 à 10:59
    hihilolkikou
    devine qui est là? :) Le bunker alors? Hier j'ai maté "la chute" mais je peux pas m'empêcher de me marrer en pensant à l'iphone 3G quand Hitler gueule, internet a ruiné ma vie.
    2
    Vendredi 3 Septembre 2010 à 11:05
    @ Petticoat :
    ...qui est là ? Bin c'est toi ! Grillée par un album photo (et pis bin, j'reconnais une certaine forme d'humour qui m'éclate^^) (ou alors c'est ta photo ?) ;) Pas mal l'idée de l'ifaune à petite moustache...
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    3
    Vendredi 3 Septembre 2010 à 11:34
    censure carcérale
    Ah l'Gatrasz |||| d:^) !
    4
    Samedi 4 Septembre 2010 à 17:56
    Souterrains.
    J'avais lu il y a fort longtemps dans un "A SUIVRE" hors-série (architectures & bande dessinée) une B.D dessinée par ARNO, qui s'intitulait : "souterrains". L'histoire un peu fantastique se déroulait dans un bunker. Je peux essayer de te scanner les pages, puis te les envoyer.
    5
    Samedi 4 Septembre 2010 à 18:09
    @Andiamo :
    ...ok, merci !
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