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Par
Gatrasz dans
Vogadoria... le
26 Février 2007 à 10:13
J'ai un peu froid
Lorsque je coule entre les pierres
Pas très fier ; fier de quoi ?
Je suis un fleuve perdu
Qui traverse des contrées étranges
Le brouillard y fait perdre la raison...
Je voudrais que tu sois mon moulin
Faire tourner ta roue de mes eaux sombres
S'il te plaît, utilise mes forces
Pour y moudre ton grain...
Je défendrai tes ailes blanches
Contre tous les Don Quichotte
Je les submergerai pour toi
Et mes crues seront impitoyables.
Mais aussi, parfois, je serai à sec
Bras mort, et je ne saurai plus
Te faire tourner la tête...
Pardonne-moi
Touche-moi du bout de tes doigts
Dans le fil du courant
Et je remonterai jusqu'à toi...
Promptement, je vais vers la mer
Retiens-moi...
Gatrasz.
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Par
Gatrasz dans
Psychedelic Breakfast... le
23 Février 2007 à 10:34
Aller et venir, dans ma tête
Allongé sur le dos, par Terre
Les yeux inondés de lumière
Dans l'obscurité.
Ecouter, se laisser doucement flotter
La musique est comme un torrent qui guiderait mon âme
Marre de tout contrôler
Envie de se laisser emporter, rien qu'un moment
Faire le vide, pas de questionnements
Se laisser aller, s'offrir complètement
Laisser les commandes
A qui veut bien les prendre
Endormir la méfiance
Anesthésier la résistance
Faire confiance...
Gatrasz.
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Par
Gatrasz dans
Psychedelic Breakfast... le
22 Février 2007 à 11:04
Le soleil a dû se vautrer sur une épine, ce matin ; ou bien il a découvert que la Lune flirtait avec une autre étoile. Sa colère et ses larmes, on est en train d'en prendre plein la gueule... Si c'est ainsi que tout cela doit finir, au moins ce sera dans un grand bain d'émotions brûlantes, les nerfs hyper-sensibles et les yeux brûlés par ta trop grande lumière, ton amour trop éblouissant. On n'est pas fait pour y résister ; les bras écartés, les ailes en feu se consument lentement dans un tourbillon d'étincelles et de cendres... Grillés, mes cheveux sur ma tête ; la cervelle bouillonnante, dépassée par tout ça, hurle comme une cocotte-minute improvisée. Bientôt, ma peau ne sera plus qu'un frêle rempart contre ta douleur, qui finira par me transpercer. Je finirai carbonisé dans ta Supernova. Quel bonheur...
Gatrasz.
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