• Crucifiés, les Anges perdent leurs ailes ; et ils errent, l'âme en peine et le dos à vif...

    Gatrasz.


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  • J'ai un peu froid
    Lorsque je coule entre les pierres
    Pas très fier ; fier de quoi ?
    Je suis un fleuve perdu
    Qui traverse des contrées étranges
    Le brouillard y fait perdre la raison...
    Je voudrais que tu sois mon moulin
    Faire tourner ta roue de mes eaux sombres
    S'il te plaît, utilise mes forces
    Pour y moudre ton grain...
    Je défendrai tes ailes blanches
    Contre tous les Don Quichotte
    Je les submergerai pour toi
    Et mes crues seront impitoyables.
    Mais aussi, parfois, je serai à sec
    Bras mort, et je ne saurai plus
    Te faire tourner la tête...
    Pardonne-moi
    Touche-moi du bout de tes doigts
    Dans le fil du courant
    Et je remonterai jusqu'à toi...
    Promptement, je vais vers la mer
    Retiens-moi...

    Gatrasz.



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  • Aller et venir, dans ma tête
    Allongé sur le dos, par Terre
    Les yeux inondés de lumière
    Dans l'obscurité.
    Ecouter, se laisser doucement flotter
    La musique est comme un torrent qui guiderait mon âme
    Marre de tout contrôler
    Envie de se laisser emporter, rien qu'un moment
    Faire le vide, pas de questionnements
    Se laisser aller, s'offrir complètement
    Laisser les commandes
    A qui veut bien les prendre
    Endormir la méfiance
    Anesthésier la résistance
    Faire confiance...

    Gatrasz.



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  • Le soleil a dû se vautrer sur une épine, ce matin ; ou bien il a découvert que la Lune flirtait avec une autre étoile. Sa colère et ses larmes, on est en train d'en prendre plein la gueule... Si c'est ainsi que tout cela doit finir, au moins ce sera dans un grand bain d'émotions brûlantes, les nerfs hyper-sensibles et les yeux brûlés par ta trop grande lumière, ton amour trop éblouissant. On n'est pas fait pour y résister ; les bras écartés, les ailes en feu se consument lentement dans un tourbillon d'étincelles et de cendres... Grillés, mes cheveux sur ma tête ; la cervelle bouillonnante, dépassée par tout ça, hurle comme une cocotte-minute improvisée. Bientôt, ma peau ne sera plus qu'un frêle rempart contre ta douleur, qui finira par me transpercer. Je finirai carbonisé dans ta Supernova. Quel bonheur...

    Gatrasz.



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  • "On ne mendie pas de l'art !"
    Entendu sur le clavier de Céleste, hier après-midi. Hé bien, en fait si. On peut très bien mendier de l'Art. Ou, au moins, un peu d'Inspiration...

    Gatrasz.


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